La mondialisation des études de santé
8 février 2014 20:03, par MagnaVeritasPortrait dithyrambique des études de médecine. Il faut savoir que :
Le numerus clausus ne garantit pas l’excellence. Pour des élèves un peu à la limite, ils favorisent les bourges. C’est connu et vérifié.
Globalement, les étudiants en médecine sont faibles. Les étudiants en biologie (les bons, je ne parle pas des nuls) les explosent complètement sur tous les sujets. En plus, les médecins n’étudient ni les maths, ni la statistique et leurs connaissances en chimie sont à pisser de rire.
La première année (et la deuxième aussi) n’est que du bachotage débile et souvent faux. J’affirme que la plupart des médecins ne connaissent pas bien le fonctionnement du corps humain. Le plus souvent, la médecine ne fait que discréditer des éléments de bon sens (remèdes de grand-mère, savoir-faire de femmes concernant l’accouchement, etc.) pour ensuite les admettre et faire mine que c’est la médecine qui a fait avancer le domaine en question. La médecine : stratégie d’accaparement.
La mondialisation des études a commencé il y a quinze ans avec le processus de bologne, cette fausse standardisation des études qui permet aux pays académiquement faibles de prétendre être au même niveau que les autres. Sans compter tous les échanges débiles genre erasmus, etc.
Les étudiants en médecine qui se sont fait dégager en première année sont souvent des nuls. Heureusement que le numerus clausus est là. Il devrait être encore plus strict. Je n’ai jamais vu quelqu’un en S au lycée se faire dégager en première année de médecine. Ceux qui dégagent sont les fils à papa demeurés qui ont fait du droit au lycée au lieu de faire de la biologie, de la chimie, de la physique, etc. Le fait que ces nazes puissent étudier en roumanie n’est pas une bonne chose.
Conclusion : ça ne fait qu’une raison de plus pour réformer complètement ces études-là, mais pas seulement : il faut en finir avec les cours magistraux et avec les universités, qui ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes. Elles produisent des élites à leur image : des parasites. Le système est trop frelaté pour continuer. Il faut inventer de nouveaux moyens de transmission du savoir.
Internet va continuer son chemin : après avoir assassiné ce qu’il restait de livre, après avoir giflé et humilié l’éducation nationale (notamment par wikipedia), après avoir fait chialer les intermédiaires entre producteurs et consommateurs, Internet va complètement punir le système académique. Le processus a déjà commencé et c’est tant mieux.