Mouais...
Je reconnais bien dans ce texte l’esprit des faibles de gauche, ou plutôt les faibles esprits de gauche, longtemps charmés par la flûte du serpent, et pour qui "l’éveil" ne donne lieu qu’à un "mépris", une "indifférence" teintée d’une terrible gueule de bois. Faute de trouver la force de s’interroger, de se remettre en question malgré l’horrible migraine, ils se contentent de fuir, de se draper dans une pseudo dignité synonyme d’un "vous ne me méritez pas, je pars".
Il est aussi là, le piège dont la pensée de gauche moderne (au sens vomi du terme) n’est qu’un des composants : au mieux se fourvoyer de manière active, en devenant un petit dictateur local comme l’était cette femme, au pire devenir indifférent, donc ne pas lutter contre cette même politique "de gauche". Au final, ne rien faire ou faire le mal : quelle différence ?
Allez donc plus loin dans votre logique, Sabine Colon, et devenez un esprit libre capable de s’interroger sans "maître à penser" !
Lisez Soral et Faurisson, Meyssan et Dieudonné, mais aussi BHL et consors, au cas où. Car la liberté d’esprit est nourrie par la contradiction, et non par l’indifférence.