Ceux et celles qui disent attendre un parti en accord à 100% avec leur ressenti pour voter pour celui ci risquent d’être cantonnés au vote blanc ou à l’abstention à vie.
La signification du résultat des municipales dépasse le cadre local, ce sera lu au niveau de sa signification nationale, il ne faut pas s’y tromper.
Il faut garder à l’esprit qu’après les municipales et les européennes, ce sera un désert d’échéances électorales qui sera propice à une tonte en règle car non sanctionnée par les urnes.
C’est une des dernières occasions électorales de faire sentir nationalement à l’UMPS, par la fuite des voix vers d’autres partis, qu’ils s’exposent à une colère massive s’ils lâchent la bride à leur volonté commune de casse de la France.
Vox populi, vox dei.
D’ailleurs le pouvoir se fera un plaisir de rire ensuite de toute contestation dans la rue et de pointer son manque de signification puisqu’elle ne se serait pas faite ressentir dans les urnes par des votes "exprimés" (et non blancs).
A cheval donné on ne regarde pas la dentition.
Quand on a un parti anti casse de la france, et qu’on est pas mondialiste, et bien on le prend même si on l’aurait espéré plus en adéquation avec soi même.
Ceux et celles qui attendent mieux que le FN pour exprimer leur contestation du pouvoir me rappellent cette blague :
Un curé est pris dans des sables mouvants dans un coin paumé.
Une ambulance vient, contre toute attente, à passer dans le coin et l’ambulancier lui propose son aide.
le curé répond "merci mon fils, j’ai la foi. Dieu me sauvera"
Un camion de pompiers passe une heure plus tard et les pompiers lui offrent leur aide.
le curé répond "merci mes enfants mais Dieu me sauvera"
Un fourgon de gendarmerie passe un peu après et un gendarme lui propose de le sauver également.
le curé répond "merci mon fils mais j’ai prié Dieu et je sais qu’il viendra me sauver"
Finalement le curé meurt enseveli et, arrivé au paradis, il demande à Dieu :
"Seigneur, pourquoi tu ne m’as pas sauvé alors que je priais si fort vers toi ?"
et Dieu lui répond :
"T’es con ou quoi ? je t’ai envoyé une ambulance, un camion de pompier et un fourgon de gendarmerie ! il te fallait quoi ?"