La situation économique au Venezuela
19 février 2014 20:22, par seberSapir n’a rien compris. Lisez plutôt le Canard Enchainé de ce mercredi 19 février. Ils en savent plus que lui ! Je vous évite les "LOL" à chaque ligne et vous laisse plutôt admirer cette prose...
"Maduro, dur de dur.
Face aux manifs étudiantes qui embrasent le Vénézuela depuis le début du mois, le président Nicolàs Maduro, héritier de Chavez, a bien sûr reconnu l’ennemi "fasciste" : c’est ainsi qu’il nomme tous ces opposants. Depuis les manifs du 12 février, qui ont fait trois morts, il cible spécialement le leader de l’opposition Leopoldo Lopez, charismatique ancien maire du quartier Chacaos, à Caracas, interdit d’élections. En l’accusant d’ "homicide". "Rends-toi, lâche ! Le peuple veut la justice, lâche !" a aimablement lancé Maduro à son adresse, le 15 février. Le lendemain, le "lâche" Lopez a annoncé qu’il prendrait la tête d’une manie pacifique ce mardi 18 février, à l’heure où "le Canard" était sous presse. Et qu’il "marcherai(t) seul à partir d’un certain point" : "je ne veux pas risquer la vie des autres."
"Avant, nous ne sortions pas dans la rue à cause de l’insécurité, et maintenant que nous manifestons, ils nous tuent", résume l’étudiant Isaac Castillo (Le Monde, 15/2). Sachant que les cortèges dénoncent justement l’insécurité, les pénuries et l’inflation… De fait, des hommes à moto arrivant du côté des policiers ont été vus tirant sur la foule. Or depuis que le secrétaire d’Etat américain John Kerry, a osé dénoncer cette "violence insensée", Madura a fait expulser trois agents consulaires US qui auraient été repérés dans des universités : "Qu’ils aillent conspirer à Washington !"
Bon sang (répandu), mais c’est bien sûr : ce ne sont pas des étudiants qui manifestent, c’est un complot de l’étranger ! C’est aussi ce que répétait, face aux foules d’insurgés, de grands démocrates comme Moubarak ou El Assad…
D.F."