Le plan impérialiste de treize ans pour la Syrie
21 février 2014 22:28, par L’Emmerdeur belgeSi Soral pouvait répondre à ce commentaire, ce serait très apprécié :-) Ses réflexions sont toujours éclairante !
Exemple de malhonnêteté que je reproche à Thierry Meissant :
"Cette décision a été révélée par l’ancien commandeur suprême de l’Otan, le général Wesley Clark, qui y était opposée. Il s’agissait de créer une unité politique, du Maroc à la Turquie, autour des Frères musulmans, d’Israël et de la globalisation économique."
— > Faux, l’exposé du général Clark est open source, il n’était plus en fonction, et donc il n’a pas à s’opposer à quoique ce soit si ce n’est d’un point de vue moral. Pour l’unité politique du maroc à la turquie, c’est faux, ce n’est pas mentionné dans l’interview. Il est mentionné 7 pays principalement au moyen-orient, pas au nord afrique, si ce n’est la Libye.
Ensuite, les Frères Musulmans ne sont pas cité. C’est une extrapolation médiocre et présentée comme une affirmation. C’est faux. D’ailleurs, les frères musulmans sont à l’origine un outil sponsorisé par le Qatar. Or le Qatar et l’Arabie Saoudite ne sont pas copin. Ils ne s’aiment vraiment pas. Et d’ailleurs, ils se tapent dessus en Egypte, vu que l’armée Egyptienne est sponsorisée par les saoudiens. Y a qu’a entendre Tariq Ramadan sur les saoudien, on comprend tout de suite. Là où je veux en venir, c’est que depuis le pacte du USS Quincy, les USA et les saoudiens sont lié dans leur sphère d’influence. Le Qatar et les USA ne sont que des alliés occasionnels, contrairement aux saoudiens qui sont des proches d’un point de vue diplomatique. Le plan de l’époque ne peut donc pas créer un monde arabe sous tutel des Qatari.
Et oui les saoudien et les USA sont entrain de divorcé, mais ça date justement du printemps arabes et de la destitution d’hosni moubarak (sponsorisé par les saoudiens) soutenu par les américains. Ils l’ont pris comme une trahison, tout comme le rapprochement récent entre l’Iran et les USA. Mais ces évènements sont postérieur aux faits dont parlent Thierry Meissan.