Communiqué du Président de Fils de France
25 février 2014 19:30, par Abdelamour« Exemple de sophisme employé : la tolérance est la notion phare de ceux qui défendent le mariage « pour tous ». Il peut y avoir un peu de vrai là dedans, mais en dehors d’une petite partie de la population qui peut s’avérer effectivement intolérante, cet argument est principalement fallacieux en vue de culpabiliser et de ringardiser les personnes qui ont le droit si ce n’est le devoir de penser par eux-mêmes que le mariage « gay » n’est pas sain pour la société humaine. En fait, l’intolérance consisterait à la non reconnaissance de ce qu’est l’homosexualité, de ce que sont les homosexuels, de leur différence, et de ne pas la respecter. Il ne convient pas de les ostraciser à cause de leur sexualité et leurs sentiments mais de les aider vis-à-vis de leur karma. Comprendre ce langage vrai peut provoquer de la peine et de la souffrance, mais une prise de conscience est nécessaire pour s’éviter de pires souffrances ultérieures.
Par contre prendre en considération par une sorte de sanctification civile l’union de couples particuliers et leur attribuer les mêmes droits sous prétexte d’égalité confine à l’excès de tolérance, c’est-à-dire tend à faire tomber la société dans la permissivité, ce qui n’est pas sain.
Faire fi de la voie du milieu en matière de raisonnement conduit le plus souvent à l’erreur.
Autre sophisme corrigé : L’appel à la sobriété s’oppose à l’appel à l’hédonisme débridé mais pas aux joies simples et naturelles.
L’homosexualité n’a pas été abordée par Bouddha à ma connaissance du moins. Cependant, un parallèle peut être effectué entre cette relation biologiquement « hors normes » et les mises en garde au sujet « d’impuretés » telles que l’adultère.
« L’adultère est l’impureté des personnes mariées,
L’avarice, l’impureté de ceux qui font la charité.
Les actions néfastes sont les véritables impuretés
Dans ce monde et celui d’après.
Mais plus impure que toutes ces impuretés,
Est l’impureté suprême : l’ignorance de ce qui est »
Extrait du Mala-Vagga (Versets sur les impuretés)
Rq : en effet, sans avoir conscience de nos fautes, nous risquons de toutes les accroître, et en ignorant la voie de la vertu, nous risquons de nous en éloigner, comme expliqué dans le Bala-Vagga (Versets sur les inconscients)
« Les inconscients, dépourvus de sagesse,
Sont leurs propres ennemis :
Ils passent leur vie à commettre de mauvaises actions
Dont les fruits sont amers. « »