Entretien sympathique mais cruellement dénué de profondeur dans leur analyses...
Je ne nie aucunement l’essoufflement de la consommation aux US et en Europe et partage l’analyse de M.Delamarche (baisse des salaires, licienciements et croissance en berne= une fois l’epargne entamée, forcement moins d’achats).
MAIS
Concernant les licienciements chez Dell et Sony :
Le marché des Pc est en chute depuis +2 ans, avec -25% l’an dernier, en raison du manque d’innovation, du sur equipement et de la predation des tablettes (dont la croissance des ventes a battu les estimations les plus optimistes)
Sony etait en difficulté depuis quelque temps (voir la vente d’actifs comme son siege a NY et il y a quelque jours de celui de Tokyo) ; d’ailleurs les analystes de Dell avaient bien anticipé en vendant leur branche PC à lenovo il y a 1-2 ans.
Concernant les surfaces de retail, vente au detail :
Predation du commerce en ligne (voir les chiffres records d’Amazon et eBay) avec une croissance à 2 chiffres par an depuis +10ans.
En france, ajoutez y la multiplication de zones commerciales en peripherie et de plus en plus de difficultés de stationnement en centre.
Ca fait + 10 ans que c’est limpide et logique, tot ou tard le commerce en magasin allait disparaitre car incapable de concurrencer les ventes en ligne (peu de stocks, plus de choix, moins de frais immobiliers/salariés).
Quant aux librairies, et justement cela va permettre la synthese des 2 paragraphes precedents, si le support papier a bien resisté comparé aux CDs et DVDs, l’avenement de la tablette et des offres itunes ou amazon avec son Kindle, l’augmentation de la TVa et le glissement générationnel de son coeur de cible auront raison des prix assez élévés des librairies et incapables de tenir face à l’offre d’amazon.
Concernant ces secteurs, il s’agit d’une evolution des marchés, comme il y en a toujours eu.
Ca m’a pris 20 secondes pour le comprendre, aussi je suis déçu qu’un analyste comme OD ne l’ai pas pris en compte. Tout comme sa vision apocalyptique de non remboursement des interets indus d’une dette imaginaire, no comment mais je concois qu’il ne puisse envisager publiquement une autre issue.