Études de genre à l’université Lyon II
23 mars 2014 12:07, par Mahsud Mahkamov (Махсуд Махкамов)Un appel à "publications scientifiques" sur la question, datant de l’an dernier. Charlatanerie, pédanterie, inculture crasse si on aborde la vraie culture (la classique, pas celle des sociologues de mes deux). On fait quand les ménage des facs-poubelles et des faux-zintellectuels puants ?
"2ème appel à communications : La question des (hétéro)normativités sexuelles : un regard sur les performances spatiales des privilèges
IIème Conférence Internationale de Géographies des Sexualités, Lisbonne, 5-7 Septembre
Session organisée par : Karine Duplan (Université de Paris-Sorbonne, UFR de Géographie)
Les géographes se sont, au cours des deux dernières décennies, attachés à démontrer que l’espace est une construit social dont les dimensions sexuées et sexuelles méritaient d’être analysées. Cet ensemble de travaux en pleine croissance a plus récemment porté son attention sur la façon dont l’espace est activement construit comme hétérosexuel, en se concentrant sur les expériences de l’espace du quotidien des « Autres sexuels » (Oswin 2008). Les géographes s’intéressent ainsi à cette norme hégémonique de sexualité en interrogeant la façon dont elle est construite dans l’espace, de celui du corps à celui de la ville et jusqu’à l’espace mondialisé, mettant au jour le fait que l’hétérosexualité est produite spatialement tout comme elle contribue au façonnement de l’espace au moyen des performances corporelles qui y prennent place. Ces performances partent du corps lui-même en tant que site de rencontre entre les interactions sociales et le lieu (Ahmed 2000). Elles contribuent également à « …the relational (re)constitution of bodies as sites and sights » (Browne 2006). Néanmoins, l’hétérosexualité est expérimentée et vécue différemment selon les individu.e.s, en fonction de leurs identifications sociales de classe, de race et de sexe (Binnie 2011 ; Taylor 2011). Cette « Sainte-Trinité » classe/race/sexe tend à isoler la sexualité des autres relations de pouvoir existantes telles l’âge, l’(in)capacité et la religion (Brown 2012), et les géographies des sexualités paraissent alors se concentrer sur les lieux qui « evince particular intersecting identities over others » (Valentine, 2007). Ainsi, les espaces queer mettent en lumière la façon dont l’hétéronormativité est spatialement performée et réitérée, à l’articulation de différents types de privilèges".