Une nouvelle "usine à bébés" découverte au Nigeria
23 mars 2014 10:36, par Jean-PierreBonjour,
je souhaite vous faire part de mon avis sur ce problème d’éthique.
Il y a à mon avis 2 aspects à retenir :
1 un couple hétérosexuel ne pouvant biologiquement avoir d’enfant souhaite passer par l’adoption.
Un couple homosexuel désire faire la même chose pour les même raisons.
Je ne souhaite pas m’étendre ici sur la GPA ou la GMA en France (même si j’y fait référence).
2 une mère porteuse souhaite offrir (gratuitement ou contre une somme d’argent) ce don que la nature lui a offerte.
La première réflexion que j’ai est de discerner le cas ou le père biologique (issu d’un couple hétéro dont la mère est stérile) va donner son sperme pour être fécondé par l’ovule d’une autre femme et ainsi donner naissance à un enfant (mère porteuse).
On peut évidemment dire la même chose pour un père stérile et une mère fécondable (don de sperme).
Cet enfant sera "restitué" au couple initial.
Cet exemple ne me pose pas de problème dans la mesure où il y a consentement des 3 personnes (avec ou sans "monnaie d’échange").
Ma 2ème observation est le cas ou un couple homo ou un couple hétéro (dont les 2 personnes ne peuvent procréer biologiquement) demande à un autre couple de leur" faire", voire de leur" acheter" un enfant.
Là ça devient plus compliqué car il n’y plus aucun lien biologique entre les demandeurs et ceux qui "offrent cette prestation ".
La notion de commerce prend ici tout son sens.
Ce n’est pas tant le fait que ce soit contre nature qui me dérange, mais plus cette ouverture à la notion de monnayer un être humain en devenir.
C’est extrêmement dangereux et comme nous le montre l’article ci-dessus c’est la porte ouverte à des usines et des magasins de fabrication et de vente d’enfants.
Je n’oublierai pas pour finir de mentionner le fameux "à qui profite le crime ?" :
Ce n’est certainement pas à ces jeunes femmes Nigériennes qui, volontairement ou non, vont donné naissance à des bébés et peut-être ont été rétribués pour cela.
Une des perversions qu’a engendré ce système dans lequel nous vivons est que dans de nombreux pays "sous-développés" les gens sont prêts à offrir leurs organes ou leur ventre pour pouvoir subsister (quand on ne les y forcent pas…).
Le vrai crime vient de ces commerçants intermédiaires qu’il faut châtier à la hauteur de leurs méfaits !