Si on posait cette question à un un boulanger juif, si tant est qu’il y en a, il répondrait sûrement :
- être juif, c’est se lever à 5 heures du mat’ pour faire sa pâte.
Un chauffeur de taxi parisien juif, si tant est qu’il y en a :
- être juif, c’est ne pas compter les heures et être sympa avec ses clients.
Une paysan traditionnel juif, si tant est qu’il y en a :
- être juif, c’est aimer sa terre.
Un garagiste juif, si tant est qu’il y en a :
- être juif, c’est ne pas avoir peur de foutre les mains dans le camboui.
Un chomdu juif, si tant est qu’il y en a :
- être juif, c’est chercher du boulot.
Simplement la question est systématiquement posée à des culturo-mondains, des chefs d’entreprises parachutés par Papa, des parasites qui ont profité d’un milieu très favorable où la cooptation tribale est de règle. Leurs réponses en découlent.
Si la question était posée à Rotschild, il lui faudrait inventer quelquechose de chouette et poétique pour ne pas répondre : être juif, c’est vous la mettre.