À Souleiman et autre catégorie de caricatures de l’islam ou ce qui en reste. Il ya nul besoin de lire Bahar Kimyongür pour savoir qui est Erdogan et son parti. À sa première élection déjà, les féministes américaines le présentaient comme un homme moderne et modéré et donnaient comme preuve ou argument à leur assertion le fait que sa femme porte un foulard qu’il lui a été dessiné par un grand designer Autrichien. En quelques mots, c’est pour dire qu’il fait partie de la famille et qu’il y a nulle crainte à avoir à son sujet parce que tout cela se passait dans un climat délétère et une opinion gonfler à bloc contre les musulmans, la lutte contre le terrorisme islamique oblige. C’était pour faire reculer les préjugés de leur opinion publique qu’elles-mêmes avaient contribuée à créer et à renforcer. Et tout dernièrement, pour les élections municipales en Turquie, la presse américaines et sa gent féministe et journalistique n’a pas manqué de manifester son contentement pour la victoire d’Erdogan et son parti. Comme je suis un septique invétéré depuis que je sais que tout émane chez l’homme d’un préjugé primordial et primitif quel que soit sa coloration, même et surtout lorsque cette coloration se présente sous la couleur d’un drapé se disant scientifique, alors je m’en fais peu d’illusions. En réalité, il n’existe que deux discours, celui de la bête et celui de l’humain, l’humain est celui qui est conscient de la bête en lui et essaye de la guider au lieu de se faire guider par elle, et la bête, c’est le ver de terre pour prendre un exemple parmi des milliards. Évidement que les discours sont nombreux autant que le sont les langages, mais ce n’est pas le langage qu’il soit scientifique religieux ou autre qui peut les distinguer, mais plutôt leurs agissements, mais encore faut-il pouvoir les trier ? C’est depuis longtemps que l’humain s’est mis à se mesurer à l’objet jusqu’à s’en confondre au point qu’entre lui et l’objet, on choisit de sauver l’objet.