Les LGBT tentent de récupérer à leur compte certains aspects spécifiques de la culture indienne. Il s’agit d’un régime de caste dont la fonction (prostitutive) est à cent lieux de leur idéologie. La catégorie du neutre, version LGBT ressemble plutôt à une controverse angélologique, héritée de la métaphysique de l’âme détachée du corps, qui a le corps en horreur : Les anges ont-ils un sexe ? Tout est là en substance.
Nous avons inventé l’âme, les anges, et l’enfance. Les enfants ont un genre, mais nous faisons seulement semblant de l’ignorer pour des motifs éducatifs légitimes. Rien à voir avec ce neutre dont les théoriciens du gender se sont servis à tout va pour escamoter radicalement la réalité sexuée, si prononcée, si précoce et si évidente. Parce que le genre appelle le désir par son nom, et célèbre cette grande injustice de la nature qu’est la beauté, quelle que soit notre orientation sexuelle. Syllogisme facile, mais qui, à y regarder de plus près, se vérifie : les théoriciens du gender ont horreur du sexe. On ne peut pas désirer un ange, sexuellement et canoniquement. Les militants du gender veulent certes être appréciés et reconnus, mais, à coup sûr, pas désirés. C’est un fait : Ils font objectivement tout pour se rendre sexuellement indésirables et imbaisables, et ce, contrairement aux hétéros, homos et trans réels, dont l’intérêt objectif est de baiser et d’être baisé comme tout le monde, et qui, dans leurs relations amoureuses, s’accomodent parfaitement des codes en vigueur de la féminité et de la masculinité.
Ce que les théoriciens de l’hybridité et de la versatilité sexuelle fantasmées dénoncent au travers des codes soi-disant négriers du genre, surréalistiquement, ce sont en vérité les canons esthétiques communs qui les renvoient à l’injustice de leur mocheté notoire. Le Gender est un refuge idéologique et une rationalisation commode pour des personnes au physique disgracieux, c’est-à-dire, pour tous ceux qui n’ont pas su, cosmétiquement et intellecuellement parlant, se cultiver un corps et un esprit séduisants, cultivant la « mochitude » jusque dans le post-porn. Bref, un repaire pour tous ceux qui n’ont pas su assumer les épreuves de la vie par où nous sommes tous plus ou moins passés. Ne les blâmons pas trop, car d’ici vingt ans, on se souviendra du gender tout au plus comme un erzats d’art contemporain "performant" la laideur jusqu’à l’écœurement, voulant se donner un genre en société qu’il n’a jamais eu, totalement invivable.