Ingénierie sociale et mondialisation
– Entretien avec Lucien Cerise
Merci pour vos remarques et critiques. Après quelques jours sans internet, je réponds maintenant.
Comme certains l’ont remarqué, j’ai eu un problème de concentration au début de la vidéo, j’en suis le premier désolé.
Au sujet des critiques sur le fond, selon lesquelles ce que je raconte n’apporte rien de neuf, etc. : à vrai dire, je ne cherche pas à innover mais à décrire plus précisément des choses déjà connues. Travail de clarification et pas d’invention de choses neuves. Or, justement le cadre général proposé par l’ingénierie sociale permet de synthétiser, modéliser et articuler de manière narrative des intuitions communes mais éparses et diffuses. Avec cette approche, on dispose vraiment d’une méthode compacte, avec des recettes et des mots clés, une sorte de kit mental pour pirater tout système quel qu’il soit, c’est-à-dire le violer furtivement en se l’ouvrant par abus de confiance ou en suscitant l’indifférence (hameçonnage), puis y implanter des conflits triangulés et gouverner par le chaos en faisant monter la méfiance entre les parties.
En outre, l’ingénierie sociale ne se réduit pas à l’idée de « manipulation ». L’IS va plus loin que la manipulation car elle a pour but de transformer durablement le comportement, donc de modifier la « nature » des choses définitivement, alors que la « manipulation » se contente d’interventions ponctuelles et à court terme.
Pour info, la vidéo et le texte de la conférence que j’ai faite avec Paolo Cioni.
« Neuro-Pirates – Neuro-Esclaves »
http://www.scriptoblog.com/index.ph...
Texte de mon intervention.
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