Il est possible de critiquer le PSG et la gestion du Qatar - et par extension l’ensemble du foot business, du Chelsea de l’oligarque "Russe", du Barca de la Banque Catalane, sans parler, en France, de l’OM de Tapie puis du financier "suisse" Louis-Dreyfuss - mais certainement pas avec des arguments aussi crétins que ceux de Bilger.
Car parler de respect de l’adversaire et de fairplay dans un sport qui a abandonné de pareilles valeurs il y a bien longtemps (cela fait des années que les Italiens, et les latins en général se livrent à la comedia dell’arte, y compris dans les plus grands clubs, souvent avantagés par l’arbitrage pour, probablement, des motifs économiques), de peoplelisation des tribunes qui date des années 70 (le PSG a été fondé par le créateur de haute-couture Daniel Hechter, les personnalités du show biz fréquentent le parc depuis lors) et s’est accéléré après 98 (avant, il était ringard de s’intéresser au foot, après, c’était un must de se dire supporter des équipes black-blanc-beur, surtout pour les artistes et les politiques), opposer clubs "riches" et "pauvres" (pauvres avec des budgets de plusieurs dizaines de millions d’euros...), ce sont des arguments irrecevables.