Le traquenard de la télévision-tribunal, où l’animateur-procureur distribue, sur ordre, les mauvais points et met publiquement la honte à ses victimes qui ne sont pas venus pour ça, voilà bien le piège de ces émissions poubelles. Ces mises à mort médiatiques préméditées, sont amplifiées par la complicité des co-invités qui ne mouftent pas, regardent leurs chaussures, ne s’insurgent ni du rôle injustifié de juge que s’attribue l’animateur, ni du rôle de complice qu’ils jouent eux-mêmes. Silencieux et lâches, ils ne viennent jamais au secours de l’invité lynché en public.
Chef d’œuvre de dégelasserie et de monstruosité à l’égard de Jean Marie, qui ne l’a nullement mérité.
Il est toujours plus confortable d’être du coté des bourreaux, des accusateurs, des complices, des collabos, que de celui des combattants du système, surtout dans des procès aussi vicieux, où Jean Marie, qui est juste venu faire sa promo, se voit rappelé explicitement qu’il sera toujours très facile pour ceux qui tirent les ficelles, de le laisser crever de faim.
Quand est-ce que l’on renverse les rôles ?
(Sur le 9/11, voir la vidéo H&R « Michel Drac sur Zbigniew Brzeziński », la vidéo « 12 parallèles entre le 11-Septembre et Pearl Harbor » documentaire de Massimo Mazzucco sur reopen911.info, et les fameuses déclarations du général Wesley Clark…)