Immobilier communautaire de luxe
9 mai 2014 12:51, par LoulouQuelle bêtise !
D’une part il est bien connu que l’on vit mieux tous mélangés, ça s’appelle la mixité et ça permet la richesse de tous se comprendre au lieu de tous se détester. Cela n’empêche pas les personnes d’une même communauté minoritaire quelconque de se rencontrer en certains lieux qui leur sont propres car, il faut reconnaître qu’il est important de retrouver de temps en temps des personnes ayant un point commun avec soi, ne serait-ce seulement dans ce cas pour trouver une certaine complicité ou une compagnie de route. Ce problème d’isolement, par exemple pour se construire avec un ou une partenaire, se pose moins lorsqu’on appartient à la majorité des 90-95%.
D’autre part, apparemment c’est encore un moyen de faire venir des non-résidents à l’année (pied à terre pour belges, anglais, suisses, hollandais voire parisiens) pour accentuer le phénomène de beaux villages de Provence fantômes.
En Provence et essentiellement dans le Lubéron, les gens du coin n’arrivent plus à se loger tellement les prix ont grimpé (ici 4000 € du m2), ils sont obligés de partir ailleurs et les villages sont tous victimes de l’épidémie des volets fermés, un non sens !
Je n’ai rien contre les étrangers qui aiment venir dans nos villages provençaux mais, il faut se lever tôt pour croiser un accent provençal ou français autre que anglais, allemand, etc...
Quant à cette opération de promotion "gay friendly" proposée essentiellement aux gays, pour moi c’est une pure opération marketing et commerciale, juste une histoire de fric pour utiliser ce créneau communautaire immobilier encore peu développé en France. Et il y aura toujours des gogos pour aller s’encarter entre-eux à l’année. C’est carrément stupide et contre productif pour l’ouverture d’esprit. Cela, c’est comme le lobby LGBT, c’est à dire qu’on utilise la bêtise de certains, un peu comme le "CRIF gay", ils représentent le 1% du 1/6 ème de la population visée. Et comme pour tout lobby type CRIF, les plus nuisibles sont les plus visibles. Heureusement que la majorité des gays ne sont pas comme ça...
Imaginez un(e) gay parisien(ne) assez fortuné(e) pour être propriétaire dans le Marais (beau et agréable quartier, j’en conviens) et qui viendrait passer ses fins de semaine et vacances dans ce pseudo ghetto de copropriétaires essentiellement gays. Toute l’année entre une broute-minou et un phoque, il y a de quoi finir chèvre !
Perso, je ne pourrai pas me couper du reste de mes contemporains et c’est tant mieux !