Serge de Beketch sur l’esclavage
19 mai 2014 18:29, par XalCette tentative de démonstration Intitulée Serge de "Beketch sur l’esclavage" du 13 mai 2014 est intellectuellement inacceptable. Tout au plus elle montre une société, peu amène qui traite sa population "pauvre" comme des animaux de somme. Et qui n’aura aucun état d’âme quant à exploiter plus tard ou au même moment des nègres comme on les appelait alors, car comparés à de vraies bêtes de somme. Mais ici, même si c’est horrible, on parle de quelques dizaines de milliers d’Irlandais affamés, d’anglais frappés par une longue météo désastreuse, sur un demi-siècle. Rien a voir avec des millions de noirs déportés sur trois siècles ! Et on va arrêter de toujours opposer l’esclavage des noirs par des noirs, ou des noirs par des Arabes, etc. Les Romains avaient des esclaves, nos cerfs étaient des esclaves. Les captifs slaves ont donné le nom de leur ethnie (slave) qui a donné le mot esclave car très pris(ées) dans les boudoirs et salons Turcs. Mais deux ignominies ne font pas une vertu. Ce n’est pas parce que les autres le faisaient que cela nous absout. En parler, le reconnaitre, tendre la main vers l’autre n’est pas vain. Cette monstruosité ne s’est pas dissipée dans l’air et dans l’oubli. Leurs descendants sont bien là et en nombre. En parler ce n’est pas "baisser son froc" pour parler rude. Contrairement à certains, les Africains comme les Antillais, et Réunionnais ne demandent pas grand-chose. Si, un peu de respect, d’amitié, "pas 3€,40 pour solde de tout compte à chaque noir de France et on oublie tout". Non il faut des symboles forts, un vrai mémorial, et un discours apaisé. Et pas un bout de ferraille qui est une insulte, j’ai envie de dire "Sérieux ma France ? Au pays de Rodin et Bartholdi César et Giaccometi, tu commets çà ?" un maillon et demi, à travers lequel des enfants du parc s’amusent à tirer des buts déjà. Et clore tout cela par une cérémonie dont on ne retiendra que ces trois choses :
1) On est parti à la chasse aux muets qui n’ont pas bougé leurs lèvres pendant la Marseillaise, comme si c’était obligatoire.
2) Les descendants de ceux pour qui cette commémoration avait lieu étaient en minorité "aggravée".
3) Le premier ministre a trouvé le moyen dans une cérémonie pour commémorer l’abolition de l’esclavage, de prononcer le mot "antisémitisme" pour ne pas faire de jaloux sans doute.