Il faut laisser caqueter ces perroquets du néant, ces nuages sans eau, arbres deux fois morts de la fin d’automne :
Première mort, ils n’ont jamais produit de fruit ; deuxième mort, ils n’en produiront jamais plus.
Le bateau coule quand l’eau vient au dessus de la ligne de flottaison.
Ainsi en ira-t-il de notre bâteau France.
Quand nos taux, qui ne cessent de décroître, passeront de zéro au signe négatif, nous coulerons pour de vrai : à pic.
Alors, nous passerons de la patiente écoute à la révolution,
Et, eux de vie à trépas.