Très intéressant et j’ai fait l ;effort de l’écouter de bout en bout. Mais, pour moi il y a un "mais", c’est sa posture d’être, sa posture émotionnelle en gros, comment il se situe.
Je m’explique, quand j’’écoute un Pierre Rabbhi, même un Alain Soral ou un Dieudonné, ce qui me frappe est la qualité de présence tranquille (plus ou moins parfois, c’est vrai) de celui qui transmet le message, sa force réelle intérieure.
Là Christian courre de bout en bout, parfois à la limite de l’écoutable, en mettant en avant qu’il a une grosse somme d’informations à nous transmettre. Mais ce n’est qu’une façade. Il courre parce qu’il est ainsi fait, nerveux, intelligent et passionné mais aussi militant et émotionnel. Ce n’est pas une critique, plutôt une observation. Il manque de présence même s’il a du charisme.
Il est ou se dit de "gauche", du côté des "verts". Mais qu’en est-il réellement d’une posture mature face au lobby industriel nord-américain quand on participe à un système politique qui fait des courbettes devant ce grand-frère américain porteur de la "bonne parole" ? Il y a là de quoi devenir schizophrène, n’est-ce pas ?
Il est important de prendre de l’information partout là où elle existe mais il est tout aussi important d’écouter les personnes de bonne volonté qui se retrouvent et œuvrent ensemble bien au delà du carcan politique actuel qui représente le vieux paradigme porteur du problème (un truc génétique là aussi sans doute).
J’écoute ce que me dit quelqu’un, mais j’écoute l’homme qui parle et sa maturité d’être encore plus fortement que son discours. Et là, je suis beaucoup moins convaincu même si Christian Vélot est évidemment plutôt de bonne volonté. Un peu comme José Bové, un côté adolescent qui a besoin de grandir encore.