Septembre 1960, la défection de deux agents de la NSA : traîtres ou lanceurs d’alerte ?
25 mai 2014 16:52, par Michel MertzJ’ai écouté ces deux émissions. Elles n’ont pas réussi à m’enlever de l’idée que, dans l’affaire de 1960 comme dans celle de Snowden, que j’aime à voir comme un Assange 2.0 (plus crédible en apparence mais tout aussi muet sur les sujets susceptibles d’embarrasser vraiment l’administration américaine - le 11/9 - ou israélienne), et en repensant également au parcours d’un Lee Harvey Oswald (formé en envoyé par les USA comme faux "defector" pour infiltrer, sans succès, les services secrets russes), que ces personnages n’étaient autres que des agents US simulant la trahison envers les USA pour remplir une mission tout autre. Il semble du reste, à écouter le (toujours très politiquement correct) Mr X, l’URSS n’ait pas vraiment mordu à l’hameçon et que l’opération se soit terminée en eau de boudin.
La vraie question reste de savoir quel embarras réel leurs "révélations" ont suscitée parmi les autorités US. N’était-ce pas que du théâtre, comme pour WikiLeaks (pseudo "révélations" en réalité déjà connues pour donner des gages de crédibilité, mais sans nuisance réelle pour les USA) ? On se dit quand même que les USA aurait tout à fait les moyens d’éliminer ce genre de géneurs avant qu’ils ne parlent. A cela, "Mr X" ne répond pas vraiment.
De la même façon, la révélation par Snowden des turpitudes de la NSA a-t-elle été pour les USA la catastrophe que l’on a dit, ou n’était-ce que du "damage control" servant à dissimuler bien plus grave, ou tout simplement pour perpétuer l’illusion qu’il existe encore une dissidence relayée par les médias (quand c’est Le Monde ou le Guardian, il est permis d’en sourire) ?