La féminité, carburant du turbo-capitalisme
1er juin 2014 08:14, par De passageJe m’inscris en faux contre toutes les interventions d’ici sur le féminisme. Je commence par ce que tout le monde (au moins en partie) va voir comme absurdités. C’est les miennes et je les assume. La femme est ce qu’on a de plus sacrés sur cette planète, ses problèmes sont les problèmes de tout le monde. Donc tout mépris, médisances et autres quolibets ne valent rien ni pour eux-mêmes ni pour les soi-disant torts qu’ils veulent dénoncer. Je sais qu’on charge plus faible que soi de nos torts et travers, à défaut des entités abstraites qui désignent personne et tout le monde.
1) La femme n’est pas responsable ni de l’émasculation de l’homme, ni de sa perte de virilité. Elle est aussi victime que peut l’être l’homme à un degré plus élevé encore. C’est on veut voir les causes, il faut aller les voir du côté de la machine, non pas la petite mais la grande machine, élément structurant d’énormément de choses de nos sociétés.
2) L’oligarchie n’a jamais financé le féminisme à part quelques cas d’école qu’on peut énumérer sur les bouts des doigts. Le féminisme a été plus le produit d’une nécessité que le produit d’une volonté, comme les guerres et les besoins de la main-d’œuvre que cela génère, auxquelles on peut ajouter la résistance et la dextérité que les femmes ont pour certains travaux et que les hommes n’ont pas. (résistance que la nature leur a octroyées pour préserver l’espèce humaine. (Un homme qui se respecte, la femme le respecte si auparavant elle n’a pas été détruite)
3) Les femmes ne consomment pas plus que les hommes relativement à leurs besoins respectifs et les responsabilités qu’elles assument. Et dans une certaine mesure, on peut souhaiter qu’elles soient de bonnes consommatrices, sinon beaucoup de personnes se retrouveront au chômage. Donc au lieu de se poser des questions sur qui consomme ou ne consomme pas, il faut aller en amant et se poser des questions sur nos modes, méthodes et fins des productions des biens de consommations.