Selon les experts climatiques indiens, les glaciers de l’Himalaya ne fondent pas
2 juin 2014 10:46, par SqualospinaxInutile de souligner l’importance des prémisses (observations, mesures…) dans un raisonnement quel qu’il soit.
Si les prémisses sont fausses, équivoques ou non établies, la ou les conclusions, quelle que soit la valeur du raisonnement, sont fausses par définition.
Sur quelles prémisses se baser dans ce gloubiboulga d’articles contradictoires ?
C’est là tout le problème !
Qu’avons-nous à nous mettre sous la dent, nous béotiens éclairés ?
1 : Un élément factuel connu : les saisons.
Les variations climatiques dues aux saisons ont deux origines :
la trajectoire elliptique annuelle de la Terre autour du Soleil
les variations de l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre
La première origine se comprends aisément : si la rotation est une ellipse (et non un cercle) la Terre est plus ou moins proche du Soleil selon la période de l’année considérée (proche, c’est plus chaud, éloigné, c’est plus froid).
Cette trajectoire elliptique présente également des petites variations.
Pour la deuxième origine, imaginez un kebab qui tourne devant un grill. Si le kebab est penché et non vertical, il y aura une partie plus proche que l’autre de la source de chaleur et donc la partie la plus proche va cuire plus vite et plus intensément que l’autre, plus éloignée.
L’axe de rotation de la Terre présente également des variations.
2 : Pour les études scientifiques « dissidentes et hétérodoxes » on aurait le contraire de ce que nous a présenté Al Gore.
Il y a bien corrélation entre le taux de carbone atmosphérique et la température mais ce serait l’augmentation de la température qui provoquerait l’augmentation du taux de gaz carbonique et non l’inverse.
Du fait de « l’inertie thermodynamique » la cause serait séparée de l’effet par un laps de temps d’environ un siècle.
Que les variations de température, outre les fluctuations de la position de la Terre signalées ci-dessus, seraient dues aux variations de l’activité solaire.
Conclusion : S’assurer de la validité des mesures et de leur objectivité, tout réexaminer et faire le tri avant de se branler le cocotier !