Le pape François prie-t-il pour le sionisme ?
11 juin 2014 08:45, par maria poumierJe ne crois pas qu’il soit judicieux d’accabler le pape François, pour plusieurs raisons :
1 : ça fait trop plaisir aux sionistes, qui veulent éradiquer le christianisme de toute la région, les persécutions le prouvent assez, et qui ont toujours aggravé les crises parmi les catholiques.
2 : R Faurisson lui même signale que l’hommage à Th Herzl n’a pas plu tant que ça, là bas, Je crois comprendre pourquoi ; c’est que c’est une reconnaissance du fait purement politique et opportuniste, des circonstances de la création de l’Etat sioniste ; et donc une façon de nier sur des bases objectives et incontestables que la Terre Promise appartienne aux juifs de toute éternité et permette qu’on en chasse tous les autres. Ne pas oublier que le projet de Herzl, c’était : débarrasser l’Europe de ses juifs indésirables, parce que pouilleux, frauduleux, maffieux etc, ceux qui avaient les casseroles des roms de maintenant, pour en faire des citoyens normaux attachés à un projet national propre, qu’on ne pourrait plus détester pour des raisons justifiées. Ce n’était pas vraiment glorieux, la Palestine a été choisie par les Anglais, alors que Herzl aurait préféré l’ouganda ou l’Argentine. Et cela les juifs le savent. Il me semble qu’il y a un échange de messages très précis, entre le vatican et l’hydre..., et que le vatican n’est pas du tout dans une posture soumise.
3 Ne pas oublier que le pape est ARGENTIN, et connaît parfaitement les mensonges qui entourent les attentats censément antisémites de Buenos Aires 1992 et 1994.
4 La crucifixion de chrétiens ne correspond à aucune tradition musulmane, mais rappelle tout à fait les pratiques médiévales de sectes juives, révélées par un certain Toaff, fils du grand rabbin de Rome, qui fit grand bruit il y a quelques années...
5 De part et d’autre, il y a une prise en compte que " l’équilibre" de la terreur que faisait régner le sionisme au temps du monde unipolaire est rompu. D’où les gestes équilibrants, justement, du pape, qui est n’est pas né de la dernière pluie. Nous ferions bien de suivre attentivement le texte subtil que dessinent ses désormais célèbres gestes, toujours imprévus, et qui font bouger les lignes.