Parlons peu, parlons bien en se basant sur des faits, du bon sens et en évitant les idéologies.
L’homme appartient aux sociétés animales et, comme elles, développe des interactions avec le milieu de vie ou biotope, interactions incluant également les relations entres les individus de la population considérée
En se basant sur des données paléoanthropologues, archéologiques, historiques et ethnologiques on remarque que l’état d’équilibre naturel (j’insiste sur le mot "naturel") est ce que l’on peut nommer le groupe, le clan, la tribu...bref, le village et non la ville.
La ville n’est pas notre milieu de vie naturel et optimal. Elle brise les interactions entre individus (tout ou partie de ce que les structuralistes nomment "l’intersubjectivité"), cause de la montée des individualités, de l’individualisme. Elle s’oppose à la diversité et au partage des tâches en vue de réaliser un projet commun et de fait crée la compétition, les conflits, les inégalités. Elle détruit l’équilibre fragile entre l’exploitation raisonnée des ressources naturelles et la consommation.
Nous, comme toutes les sociétés animales, voyons nos comportements fondamentaux pervertis car nous ne vivons plus dans notre optimum naturel. On pourrait nommer cet état "état de stress" comme ceux observés chez les animaux en captivité.
Dès lors toutes les études et observations sur ce qu’est l’humanité sont fausses car basées sur des comportements maladifs et anti naturels.
Tout ceci peut et doit être développé et argumenté, évidemment, mais la petite fenêtre d’expression offerte par E&R ne s’y prête guère.
En définitive les villes servent, plutôt idéalement, pourraient servir comme source de matières premières (roches, verre, métaux) à une humanité qui aurait la sagesse de retrouver sa vie naturelle, une forme de ruralité hightech à penser. Tout pourrait ainsi se rééquilibrer.
L’origine et le pourquoi des villes ?
Ça, c’est une autre histoire faisant intervenir, sédentarisation, commerce et argent...