Salutations cher(e)s dissident(e)s.
A quoi servent les villes ?
A chaud, nous sommes tentez de dire : à rien.
Et bien, aussi loin que l’on puisse remonter dans l’histoire sociale de masse des hommes ; disons depuis le mésolithique ; toutes les civilisations s’étant succédées se sont toutes et sans exception articulées autour de la cité-Etat et sa centralisation des pouvoirs et autorités. Amenant fatalement à la concentralisation des vanités et avidités, mères des synarchies et oligarchies les plus viles, adjutantes à la création d’agglomérats d’ilotismes périphériques, ceux-ci ayant quitté progressivement leurs tribalismes séculaires en vu du mieux... "Mieux", qui rappelons-le est l’ennemi du bien. Ainsi et fatalement, dans ces conditions humaines de crypto promiscuité vectorisant le grégarisme, la déliquescence n’est qu’inéluctable. C’est le principe du synoecisme, l’illusion au long terme de la prospérité pour les uns ou les autres et/ou de la puissance pour les autres ou les uns, puis la chute. L’abberration par excellence.
A cet égard, les berbères et les celtes avaient le meilleur modèle sociologique "millénarisé" du bassin méditerranéen ; en fonction de leurs biotopes respectifs ; jusqu’à l’avènement du premier Empire romain.
Donc, à quoi servent les villes, ou plutôt "La Ville" ? A nous auto-détruire les uns les autres de manière subtile et à longue échéance. Donc, c’est malhonnête par dessus le marché ! Se trucider toutes et tous, et tout de suite, serait paradoxalement plus honnête.
Sous cet aspect des choses, cela explique qu’un des plus brillants penseur de notre séquence historique (si ce n’est le plus grand parmi les grands) prônait qu’il faille que nous nous aimions impérativement les uns les autres... sous-entendu avant qu’il ne soit trop tard.
Par ailleurs, n’oublions pas que ce que nous nommons la "Civilisation" n’a pas plus de douze mille ans d’existence sur le millions et demi présupposé de règne d’homo sapiens. Cette configuration organisationnelle sociologique humaine est somme toute très récente et sûrement passagère. Le tir est plus que rectifiable, et nous allons le rectifier. Ce sera la plus grande révolution humaine depuis les contingences préhistoriques liées à la découverte du feu jusqu’à sa domestication en vu de necessité, en en supplantant bien sûr ainsi sa peur.
Cordialement.