Sport et nutrition : entretien avec Michael Gundill et Frédéric Delavier
24 juin 2014 13:50, par VosgienVolantDés qu’on parle de ces sujets, tout le monde y va de ses vérités. Aussi bien pour l’eau, la vaccination et la santé en général, c’est impossible de trier le faux du vrai. On nous parle toujours de preuves scientifiques et de démonstrations irréfutables, mais on est pas dans les maths et la physique, toutes ses théories sur la santé sont très durs à vérifier et des discours qui semblent très crédibles, sérieux et remplis de bon sens peuvent être remplis de sophismes, souvent même sans mauvaises intentions de ceux qui les portent au publique.
Comme je l’avais déjà évoqué sur un autre sujet de santé, j’ai beau avoir un doctorat en science, un père médecin et une mère pharmacienne, mais c’est impossible pour moi de me dépêtrer de toutes ces affirmations "scientifiques" et toujours "révolutionnaires" et "cachées à cause d’intérêt financiers ou pour des projets malthusiens".
La vérité, c’est que personne ne sait vraiment ce qui est définitivement idéal pour la santé et que ça doit probablement varier un peu d’un individu à un autre.
Je ne pense pas qu’on soit forcément en meilleur santé si on ne mange pas de viande. Évidemment, on ne sera pas en bonne santé si on ne mange que des grillades et peu de légumes.
Mais quelqu’un qui mange équilibré et en fonction de son métabolisme et de son activité sera en aussi bonne santé, qu’il mange de la viande ou non. La seule différence est que ça demande plus de réflexion pour un végétalien pour équilibrer ses apports. Et sur ce point, je rejoint Delavier quand il dit que les végétaliens dépendent d’avantage du commerce mondial.
Pour faire du bushcraft souvent sur plusieurs jours ou je mange ce que je trouve, je vous garantit que la chasse et la pêche vous apportent les plus gros concentrés en énergie. Si je prends la Bretagne par exemple en cette saison, c’est pas facile d’avoir des sucres lents. Il y a les racines de pissenlits qu’on trouve en abondance, les glands germés et pas grand chose d’autres. En protéines végétale facilement accessibles, il y a les orties et les feuilles de tilleuls qu’on peut faire sécher et réduire en farine, mais il faut en manger beaucoup. Ensuite, il y a beaucoup d’autres plantes sauvages qui apportent beaucoup d’éléments indispensables, mais c’est pas ça qui vous fait vos calories de la journée. L’essentiel de mes calories en condition sauvages, c’est la viande et le poisson, parce que je vis en bretagne et c’est ce qu’on trouve.