Patrick Henry, portrait of a serial killer... tué dans l’œuf ?
4 décembre 2017 18:44, par Philippe Carcassés
Chaque fois que je réfléchis à la peine de mort, je finis par être contre, pour une raison principale : c’est que chacun peut changer profondément au cours de sa vie (moi le premier, pas la peine d’en dire plus...). Donc exécuter quelqu’un à un moment donné "fige" en quelque sorte cette personne dans l’état mental qui était celui de sa faute. Je suis d’accord pour dire que certaines personnes ne peuvent pas changer, et il semblerait que Patrick Henry, dont je me souviens très bien, fût dans ce cas. Je dois dire qu’à l’époque il m’avait beaucoup choqué. Mais s’il avait changé, et cela seule la conscience le savait, il avait droit au pardon de sa faute, comme chacun d’entre nous. Certes je dis là un avis chrétien, mais c’est bien de ça qu’il s’agit... Qui dit pardon ne dit pas effacement de la faute, le repentir doit bien sûr être sincère et, qui sait, Patrick Henry souffrait peut-être, réellement, au moins de temps en temps, de ce qu’il a fait. Mais on ne l’a pas exécuté ; on a laissé à son âme le temps et la possibilité de changer. Est ce qu’il l’a fait ? Selon moi, en partie. C’est en tout cas ce que je lui souhaite.
Comme je le souhaite à tous d’ailleurs.