Les errements de la doctrine Chauprade
20 août 2014 23:53, par peket7J’apprécie toujours la liberté de ton et la profondeur de vos analyses, Serge Ayoub.
Je n’ai pas de culture universitaire, simplement du bon sens, un sens critique également et une aversion pour la pensée unique.
C’est pourquoi je vais répondre "à chaud" et "en vrac" à cet article.
Contre le sionisme, tout d’abord, la guerre sera longue, pour ne pas dire éternelle. Et il ne faut pas confondre perdre une bataille et perdre la guerre.
Tout le monde peut remarquer que les alliance se font et se défont à une vitesse vertigineuse. Comme seuls exemples, l’Arabie Saoudite qui a été lachée par les U.S.A pour certaines de ses prétentions. Ou encore les U.S.A qui semblent s’éloigner sensiblement d’Israël, etc.
Je reviens sur l’analogie de la partie d’échecs. Les sionistes sont connus pour leur intelligence, doublée de duplicité (le fameux tryptique Marx/Freud/Kinsey).
Dans le tourbillon des évènements internationaux (et français, car la France ce n’est pas rien), les sionistes comprennent qu’il leur faudra composer pour parvenir à leurs ... fins. Lesquelles ? conquérir le monde ?
En conséquence, ils vont être obligés de composer, de lâcher certaines choses.
Je suis certain qu’ils vont le faire à l’international (ralentir leurs plans de destruction du Moyen Orient), ainsi qu’en France ( un bon plan pour 2017...).
Si donc, on revient à l’analogie proposée ci-dessus, la guerre contre le sionisme sera longue, et il est illusoire de vouloir la gagner rapidement.
Maintenant, il faut se demander quel est le péril le plus grave, entre l’issue de cette guerre "éternelle" et certaines batailles, dont la plus inquiétante semble être une guerre éclair des islamistes contre le monde entier.
A. Chauprade reconnait qu’elle est certainement la conséquence des calculs pervers des américains via les saoudiens ou les quataris.
Quelque part, il refuse, ce qui me conforte dans mes analyses, d’accepter "tout", à n’importe quelles conditions, du Quatar ou de l’Arabie Saoudite pour avoir notre petite ration de "pétrole", pour continuer à faire rouler nos petites voitures.
Je me pose donc la question, sans pouvoir y répondre d’assurance, et non plus sans être sur que vous, Serge Ayoub, puissiez y répondre pour moi, pour nous, français.
Toujours en vrac (excusez ma culture populaire, je ne suis pas universitaire encore une fois), je vais maintenant évoquer votre refus de prendre en compte une soit-disant civilisation chrétienne.
(à lire dans suite)