Le congrès de l’étude de la théorie qui n’existe pas...
3 septembre 2014 11:29, par FulcanelliJe sais, j’ai déjà affiché un long commentaire ci-dessus.
Je voudrais, toutefois, ajouter les observations suivantes pour mettre en relief le caractère gravissime de la situation qui nous confronte.
Cette théorie à la fois satanique et ubuesque du Genre prolonge en la parachevant, l’ancienne stratégie socio-politique du diviser pour régner qui consistait à opposer les individus (par exemple, au sein d’une même classe) et les groupes de personnes entre eux. Elle fait cela en s’attaquant à l’intériorité même des personnes dès leur plus jeune âge.
Elle cherche à diviser l’individu en son for intérieur. Elle vise à le rendre schizoïde en opposant sa culture à sa nature, en soumettant son être biologique aux diktats tyranniques et à l’arbitraire des modes culturelles ambiantes.
Sur le long terme, son ambition de contrôle va encore plus loin : il s’agit littéralement de délocaliser la reproduction des individus et de soumettre la filiation à l’arbitraire, ce qui revient à l’abolir. Pour reprendre une métaphore sociologique, il s’agit de liquéfier l’individu, de le délier de ses attaches historiques et biologiques à tel point qu’il devient complètement malléable par les flux sociétaux (en particulier, les flux marchands et consuméristes).
Si elle réalise son ambition diabolique, sa réussite effectuera, entre autres choses, une rupture complète d’avec nos traditions culturelles, en particulier artistiques (au sens large, qui inclut tous les arts), car elle rendra les contenus de ces traditions caduques et, à la limite, incompréhensibles aux personnes formées par, et soumises au dressage de cette théorie. Le passé de l’humanité lui deviendra carrément opaque. La modernité assassine et tyrannique aura alors complété son projet d’émancipation totale (et totalitaire) du passé et ce qui reste de nos traditions.