Olivier Delamarche sur BFM Business
1er septembre 2014 23:30, par Souchienle capitalisme guerre économique permanente a tué la consommation. Il n’y a plus d’investissement parce qu’il n’y a plus de concurrence, donc plus de nécessité d’investissements qui fassent gagner en productivité puis compétitivité. Et que technologiquement chaque point de productivité gagné ne rentabilise que très difficilement l’investissement, parce que le rationalisme dans la production est optimisé.
Autre soucis, c’est qu’à force de guerre économique, ils ont précarisé le salarié au point qu’il arrête de consommer, ils oublient qu’il est aussi le consommateur.
Parallèlement il n’a pas obligatoirement besoin de consommer plus, s’équiper en électroménager n’est plus aussi cher et on n’a pas besoin de 4 frigos ou 2 machine à laver, ces produits sont fabriqués à l’étranger c’est quasi 0 en emploi national, à part transport et commerçant. D’un coté tant mieux car il est poussé à consommer du service qui est local, mais s’il est sous pression et qu’il n’a pas besoin du service, comme d’un 4ième frigo, çà ne change pas grand chose.
La guerre gagnée les prix des produits ne baissent plus, mais les salaires ne permettent plus de consommer.
Quand en occident on tourne son économie vers les services par nature non indispensables et que des difficultés surviennent on est les premiers touchés. Reste le logement (0 emploi car économie de rente) et l’énergie (0 emplois par nature et parce que importations), les ponctions fiscales qui vont à la sécu sociale santé éducation finissent d’engloutir tout le salaire et maintiennent un fond d’activité non-productive ou très indirectement.
faudrait :
produire en france en se protégeant des gagnants de la concurrence économique mondiale.
des produits réellement innovants pour pousser à la consommation
une découverte scientifique dans l’énergie
imposer des règles visant à crever la bulle immo et empecher la concentration de l’immo dans la classe moyenne supérieure qui s’en sert pour spéculer, comme d’une rente, ou simplement comme un moyen d’épargne puisque l’immo ne périme pas aussi rapidement que les autres biens matériels.
L’accès à la propriété est trop difficile en-dessous d’un certain seuil de revenu tandis que ceux qui peuvent le franchir remboursent le prêt par les loyers quand ils sont déjà proprios.
Avec la concentration des zones d’activités, construire devient difficile et cher, les zones d’emploi sont saturées.
partager le temps de travail parce que nous vivons dans une société de surabondance mal partagée.