Du point de vue diplomatique, Poutine est un génie : il rappelle aux occidentaux que toute sanction économique contre la Russie est une option perdante pour l’excellente raison que la Chine est à l’Est de son grand pays comme l’Occident y est à l’Ouest, et que privé de son réservoir gauche il peut encore (et peut-être mieux) rouler avec son réservoir droit.Bien sûr, la Chine est d’accord et à ce jeu, l’Europe, la dupe, la grande perdante.
Certains vont avoir froid cet hiver.
Du point de vue militaire, tout le monde, sauf les imbéciles ou les les gens de mauvaise foi, ont tous compris que la stratégie de guerre n’était qu’une stratégie de la dette, soit le remboursement accéléré de la dette par l’inflation de guerre.
Mais les fins esprits qui ont imaginé plonger l’Europe dans la WWIII pour éponger leurs dettes oublient d’intégrer la finesse politique du couple cino-russe qui, n’ayant pas de dette, n’a aucun intérêt à cette stratégie "continentale de la mort". Comptez donc que Poutine répondra toujours aux ultimatums par des convois humanitaires et aux sanctions économiques par un renversement de ses relations économiques et financières vers l’Est.
Le centre de gravité du monde va donc se déplacer à l’Est, et l’Europe, la dupe, en sera la première perdante.
A ce jeu, l’OTAN ira-t-elle jusqu’à la guerre ?
Si la Russie et la Chine craignent cette issue, compte tenu de l’abyssalité des dettes de l’Occident, c’est alors la Chine et la Russie qui prendront l’initiative de la guerre : ils sont sûrs de la gagner car ils n’ont aucune dette, toutes les matières premières, et pas moins du quart de l’humanité avec eux.
Et l’Europe sera alors la grande perdante immolée de la WWIII
Tout va bien.
Ne votons jamais pour nos élus...