Londres inquiète à dix jours du vote écossais
10 septembre 2014 10:17, par listenerUn très intéressant article du journal Le monde (parution du 10/10/14 page 4) intitulé "l’inquiétude monte à Bruxelles sur l’issue du référendum écossais" laisse apparaître en filigrane un problème énorme que les commentateurs évitent soigneusement de poser : l’impact de l’indépendance de l’Ecosse sur le devenir immédiat du système diplomatico-économique" né de divers traités multilatéraux, dont le dernier en date est celui de Lisbonne, autrement dit, sur l’avenir de la chose "sui generis" qu’on appelle, faute de mieux, "Europe".
Il y a donc un rapport sur ce plan entre la crise Ukrainienne et l"indépendance écossaise : cet article le fait comprendre. Cette chose Europe est étrangement figée dans sa graisse institutionnelle car n’ayant d’existence que par des traités diplomatiques. Elle n’est pas parvenu à dégager un texte de nature constitutionnelle, L’Europe ne "parle" donc toujours pas et ne présente pas ses papiers d’identité. L’Europe est le clandestin de l’Europe..
Si le vent risquait de faire bouger les feuilles des arbres en Europe, un directive européenne tenterait d’empêcher le vent de souffler. Tout ce système est fait d’une logghorée normative sur tout sauf sur lui-même. Il y a un voile soigneusement mis entre les peuples et l’Europe.
C’estl e problème récurrent des "élargissements" qui se pose : même dans le cas probable où l’Ecosse indépendante voulait entrer dans l’Europe (elle y est plus favorable que les anglais eux-mêmes), tous les traités européens seraient à renégocier ! Il faut les faire réadopter comme les précédents par des parlements ou par référendum. Catastrophe ! Il est évident qu’un nouveau traité européen ne passera jamais ! Les peules ont compris à quel point l’Europe se foutait de leur gueule. Autrement dit, l’Europe est morte.
C’est ce qui explique donc aussi la gêne des européens en ce qui concene l’Ukraine qui réclame son intégration : surtout pas ! Pas de nouvelles entrées car tous les traités doivent alors êtres renégocies dans le même forme que les précédents. Impossible.
L’affaire Ukrainienne comme l’affaire écossaisse (que le réferendun soit ou non favorable à l’indépednance) dévoilent en fait la fragilité incroyable de la Sainte6alliance" Européenne.