Une proposition de loi pour "élargir les conditions de dissolution" des groupes de type "antifa"
24 septembre 2014 11:25, par milmul
Les groupes visés par cette proposition de loi ne sont pas les antifa (consommateurs libéraux-libertaires sous protection UMPS), mais les groupes discrets et mouvants de contestation radicale type situationnistes ou anarcho-autonomes, comme ceux de Tarnac qui ont été injustement inculpés d’intentions terroristes fin 2008 par Michèle Aliot-Marie (la ministre UMP qui voulait pénaliser les appels au boycott des produits en provenance d’Israël).
Les éléments de langage qui devraient nous mettre la puce à l’oreille : "valeurs de la république", "ordre public", "forces de l’ordre", "mobilier urbain", "intégrité du territoire" : ça pue le Jules Ferry à plein nez.
C’est la dissidence radicale qui est visée, et surtout pas les antifa qui pourront continuer leurs exactions en toute tranquilité sous l’oeil bienveillant de la police.