Le FMI veut que les contribuables garantissent les prêts octroyés aux entreprises
11 octobre 2014 13:19, par GaëlBof de toute façon nous avons déjà été mis en esclavage par deux lois de 2008 (si ce n’est longtemps avant cela déjà).
D’une part celle qui créa la SPEP, ou Société de Prise de Participations de l’Etat qui assure en dernier ressort la liquidité des actions bancaires c’est à dire en fait apporte une garantie publique aux actionnaires des banques (pile je gagne, face tu perds). D’autre part celle qui créa la SFEF, ou Société de Financement de l’Economie Française, qui assure en dernier ressort l’accès des banques au crédit c’est à dire que si les actifs bancaires s’avèrent trop pourris pour accéder au crédit sur les marchés ou même auprès de la BCE alors cette société se place comme intermédiaire, empruntant sur les marchés pour prêter ces fonds aux banques. Parenthèse : lorsque le pouvoir nous dit que la dette est de 2000 Mds cela est quelque peu mensonger, pour cela il faut aller lire le hors-bilan de l’Etat qui totalise 3192 milliards d’euro d’engagements. Je mets en lien le Compte général de l’Etat, pour voir le tableau des engagements hors bilan v. p176
www.performance-publique.bud...
Ceci est la troisième étape, malgré les garanties apportées aux banques celles ci ne prêtent pas à l’immense majorité des entreprises et pour cause. Ils sont bien placés pour savoir que la demande est largement insolvable, que l’économie s’effondre et que par conséquent nombre d’entre elles se révèleront insolvables, bien qu’en agissant ainsi elles renforcent encore le mouvement. Prêter aux entreprises ne changera pas grand chose, cela peut éventuellement ralentir le mouvement mais en aucun cas l’arrêter car le problème fondamentale est celui de la demande, hors même avec un travail un smicard n’a pas les moyens de consommer beaucoup d’autres choses que celles nécessaires à sa survie, sauf à s’endetter mais c’est justement au terme de ce processus que nous arrivons. Ces politiciens de bas niveau (le haut niveau n’a pas besoin de mandat) qui répètent comme un mantra que le problème fondamental est l’offre n’ont absolument rien compris, non ils se contentent de répéter ce qu’ils lisent et ce que leur dise les banquiers et le haut patronat, soit le nouvel ordre mondial.
La seule solution est le retour des frontières ainsi que l’enseignement de la morale dès le plus jeune âge, et encore car nous sommes engagés dans une fuite en avant depuis au moins 500 ans... bref qui vivra verra.