République centrafricaine : vive tension à Bangui, l’aéroport fermé
11 octobre 2014 21:53, par listener
La seule chose à faire en Centrafrique, c’était de rétablir derechef et sans barguigner l’administration coloniale française dans sa splendeur couleur sépia et restaurer un réseau administratif qui tienne la route, des tribunaux, des fonctionnaires coloniaux (déguisés en humanitaires pour rassurer Ban-Ki-Moon et ces connards de l’ONU), une discrète présence militaire pleine d’allant et de panache. Lever des couleurs le matin dans tous les villages, au son des trompettes, population rassemblée et joyeuse, baroud et tache d’huile, palabres entre proconsuls coloniaux et chefs locaux sous les baobabs, envoi de missionnaires impeccables bannières du Sacré-Cœur déployées . Et droppage de petits énarques "frais émoulus" pour leur apprendre à vivre dans la jungle loin des minettes de la rue Saint-Guillaume et du café "Le Bizut".
Cela peut faire sourie comme plan mais je vous fiche mon billet que la population locale aurait été plus que ravie. Et même flattée. La présence coloniale française en Centrafrique a laissé aux populations locales (très sympathiques et intéressantes) un souvenir impérissable. Une parenthèse de paix et de prospérité entre deux chienlits .