"La Ruche qui dit Oui !" : de la communication à la réalité
17 octobre 2014 22:37, par la finance à la lanterneBon début de réflexion, on peut creuser un peu. Si vous n’êtes pas producteur ou proche du milieu agricole, ca n’est pas facile de saisir les nuances entre les différents modèles de distribution et de les comparer avec le fonctionnement de la ruche.
Commencez par regarder le profil des fondateurs, on sent tout de suite la france profonde qui a souffert de l’exode rurale.
Le principe commercial est très simple :
Tout les frais de production, transport et logistique diverses sont extériorisés sur le producteur et la ruche.
La présence du producteur au distribution c’est du baratin pour lui faire perdre son temps et l’obliger à faire le voyage, donc le transport. La ruche mère, elle, ne fout rien mais encaisse mais doit avoir un bon budget com quand même.
Le seul et unique but du système "ruche" est d’engraisser ses deux fondateurs, rien d’autre.
Il est facile de prétendre qu’on laisse une plus grande marge aux producteurs que la grande distrib. ou autre quand on ne rend aucun des services que rend celle-ci (logistique, plateforme de distrib, horaire d’ouverture, service client etc.... etc...).
Pour ce qui est des producteurs il n’y a rien de contractualisé entre ceux-ci et la ruche contrairement à d’autre système comme certain magasin bio, AMAP, groupement de producteur, coopérative de prod.. La contractualisation est essentielle pour les producteurs car une production se réfléchis sur plus d’un an et les investissements se font sur plusieurs années. Dans une ruche le producteur peut se faire exclure du jours au lendemain sans aucune forme de justification. Les personnes qui gère les ruches vont tout faire pour maximiser le chiffre d’affaire et ne vont pas hésiter a faire jouer la concurrence entre les producteurs.
La charte c’est du baratin qui n’engage que celui qui y croit, le producteur à besoin d’un contrat.
Les coopératives de distrib. régionale ou les magasins de producteurs par exemple prennent souvent des marges de l’ordre 20% sauf que ce pognon ne sert pas enrichir deux gosses de riches. Il sert en partie à créer des infrastructures (plateforme de stockage, conditonnement, achat de camion ; conseil technique au agri. etc etc....) et pour une bonne partie des coopératives, elles appartiennent aux producteurs.
Sinon pour le concept de lieu de vente "itinérant" ou "temporaire" c’est assez intéressant. Mais ca existe déjà, ca s’appelle un "marché" et les deux blaireaux ne touche rien dessus.