« Ils ont programmé la pendaison le jour sacré de l’Aïd sunnite pour élargir un peu plus le fossé creusé avec les chiites. »
L’Aïd el-Kebir est une fête musulmane, et non sunnite ou chiite. Décrétée comme telle pendant la Révélation. Elle est donc antérieure à la dialectique [mutazilisme][chiisme]/[asharisme][sunnisme] et à la confrontation entre Ibn Hanbal et les mutazilites. - on croit, et Domnique Urvoy a eu raison de faire la remarque, que le chiisme vient après le sunnisme, alors que c’est faux. L’unité du mot ne garantit pas l’unité de la chose disait Nietzsche. Observation que le monde apparent, sensible, vrai, montre fréquemment. Ce n’est pas parce que le wahhabisme se présente comme hanbalite, ou qu’un Anglo-Saxon, un non méditerranéen, se présente comme chrétien, que c’est inconditionnellement vrai !
L’Irak, c’est spécial. Cela a toujours été très spécial. Ses dialogues avec Dieu sont celle d’un monologue l’exécrant continuellement... La marotte d’Ibn Al-Rawandi, c’était Dieu, toujours Lui.