Réforme territoriale : les citoyens perdent le droit de dire "non"
23 novembre 2014 22:58, par listenerOn exagère la gravité des conséquences de cette réforme. Le traumatisme ne sera que pour les élus et notables locaux. Les loges maçonniques sont en ébullition, mais pas vraiment les bouilleurs de cru dont c’est le métier, si j’ose dire . Le peuple s’en fout. Les français n’ont jamais été vraiment attachés à leurs département, et ils se sont totalement foutus de leurs "régions" et donc, ces nouvelles régions, grande, petites, rassemblée ou autre chose, ils s’en contrefichent totalement. Hors les matchs de foot, peu de sentiments d’appartenance à une "région" chez eux. Soyons francs..
Le seul risque est de voir la France éclater par force centrifuge car des régions trop puissantes et autonomes face à "Paris" auront tendance à être attirées vers l’extérieur : le Languedoc vers l’Espagne (ou la Catalogne), le Nord-Picardie vers la Belgique (ou la Flandres), l’Alsace vers l’Allemagne, les pays de Savoie vers l’Italie (ou la Padanie en formation) et comme toujours, la Bretagne vers l’Angleterre. Ils ne nous restera plus que le Gévaudan, le Grésivaudan, peut-être une partie du Gâtinais, et encore..
En revanche, il est chez eux un réel attachement à leurs anciennes provinces et à leurs anciens "pays" ; le mieux serait donc de faire revenir un "gentil dauphin", issu par exemple de l’illustre race des Bourbons (je penche pour un espagnol mais "on en discutera démocratiquement dans les cellules" comme disaient les bolchos du temps de Brejnev) et derechef aller le faire sacrer à Reims et, une fois oint du Saint-Chrême, il se fera une plaisir de nous ramener vite à nos belles et opulentes provinces historiques, exactement dans les limites d’avant 1790. Ah ! le Dauphiné ! ah ! l’Auvergne, ah ! le Bourbonnais ! Ce sera le bordel mais un bordel fran-çais" ! Si quelques arpents restent difficiles à attribuer, on les jouera à la pelote basque lors d’une fête de village après la messe. Rien que de voir la tête des petits énarques, cela vaut le coup d’essayer. S’ils ne sont pas content, il ne leur restera qu’à méditer en quelque "in pace", avec l’eau de l’angoisse et le pain de tribulation.
Autre solution, reprendre exactement les limites des diocèses (départements ecclésiastiques), qui délimitent les compétences de Nos Révérendissimes et Éminentissimes Seigneurs les Évêques (après envoi ad patres de quelques hérésiarques), ces diocèses cadrant parfaitement avec ce qu’on attend d’un pays moderne, dynamique et bien administré.
Telles sont mes propositions.