L’hagiographie de la bataille, ou plutôt la "canonnade", de Valmy illustre jusqu’à la caricature comment tout Pouvoir peut travestir un évènement, lui attribuer un symbolisme auquel il est étranger, masquer ses causes réelles, dans le but unique de fédérer les Masses dans son seul intérêt.
Que nous dit l’Histoire officielle ? La Nation en armes, le Peuple libre, se sont levés pour défendre la République en danger face à l’invasion étrangère. Une troupe de moins de 20.000 hommes, en haillons, inexpérimentés, mis donc en déroute 10.000 soldats professionnels Prussiens, la meilleure armée d’Europe (c’est-à-dire du monde) commandée par des Hobereaux avec à leur tête le Duc de Brunswick.
Qu’en fut-il réellement ? Le Duc, Franc-maçon, était submergé de dettes. Quelques jours avant la bataille de Valmy, le garde-meuble (coffre-fort renfermant les plus grande richesse de la Royauté) fût pillé par les Révolutionnaires. Après la bataille, le Duc pût miraculeusement apurer toutes ses énormes dettes. On retrouvera d’ailleurs, lors de l’ouverture de sa succession, le diadème du Roi de France, plus belle pierre de la couronne royale, que l’on croyait disparue pendant la Révolution.
Voilà qui explique comment, après quelques heures de "canonnade", et après moins de 200 morts dans les deux camps, la meilleure armée de monde fit retraite face à des civils en guenilles, mal armés, et commandés par des officiers révolutionnaire, commissaires politiques inaptes au commandement militaire.