L’Éducation "nationale", un égout à ciel ouvert
19 décembre 2014 13:19, par AngelloPersonnellement j’étudiais encore la shoah en terminale il y a 4 ans ! Dans un lycée professionnel privé et catholique dans les Vosges, le programme d’histoire reposait essentiellement sur la deuxième guerre mondiale, la classe était lassée étant donné que c’est chaque année au programme (depuis la 6ème pour moi, jamais fait en maternelle ni primaire ), et qu’en général les élèves de lycée pro sont là pour apprendre un métier puisque le lycée " classique " ne leur convient pas. Même le professeur de français, a 8h du matin première heure de cours, nous avait directement enmmené dans la salle vidéo pour un documentaire sur Auschwitz, celui où l’on voit les corps ramassés à la pelleteuse, juste après les tartines du ptit déj’ c’est sympathique, puis nous avions dû faire une sorte de dissertation sur ces images (ceci explique un peu mes fautes de français puisque je l’ai très peu étudié au final).
Au collège déjà, ma professeur d’histoire s’était énervée pour un jeux concours qui permettait au gagnant de visiter le Struthof (c’est pas loin de chez nous) , car personne voulait y participer (y’a mieux pour passer les vacances). Cette dame était assez hystérique, nous obligeant a souligner avec deux traits rouge ( c’était le drame si par malheur c’était d’une autre couleur ou s’il n’y avait qu’un trait) les définitions de Totalitarisme (toujours allemand ou russe ) Diaspora, Shoah, et surtout Devoir De Mémoire, car, je la cite "pour que cela ne se reproduise plus jamais " (apparemment elle trouvait un potentiel nazi en chacun de nous).
Je pourrais parler aussi de la "prière" faite a saint Jules Ferry puisque j’habite sa ville natale et mon ancien collège porte son nom, son encensement ici, que nous lui sommes éternellement redevable pour le laïcisme, l’école gratuite et obligatoire, que sans lui nous serions encore des enfants obligés de travailler, aujourd’hui je me demande si ça n’aurait pas été mieux. Je ne connais absolument pas l’Histoire de France comme beaucoup de mes amis, je suis donc obligé de l’apprendre par moi même.
Nous sortons maintenant de l’école sans savoir de vrai métier, écrivant et parlant un français approximatif, sans notions d’histoire, de mathématiques, et je ne parle même pas de langue étrangère ( le président en est un bel exemple ), voila c’était juste pour apporter mon petit témoignage.