Ce qui m’avait choqué c’était la différence entre le nombre d’étudiants le premier jour des cours et celui un peu plus tard, disons deux semaines. La chute était vertigineuse. Je n’ai jamais compris cela car, au moins à l’époque, le bac était certainement le diplôme le plus dur de mon cursus, vu que j’ai dû ingurgiter du savoir qui ne m’intéressait pas (et qui pourtant m’aida plus tard).
Lorsque l’on est à la fac, on est censé enfin faire les études que l’on voulait faire. Or beaucoup d’étudiants se retrouvent à la fac sans trop savoir ce qu’ils veulent faire. On dirait presque du bétail qui suit un long couloir sans trop savoir où il va : abattoir, pâturage, étable, va savoir.
Du genre : « Tiens, j’vais faire anglais… c’est sympa, l’anglais… j’aime bien le rock… » Ou encore : « L’histoire c’est sympa, j’aime bien lire les articles historiques sur Wikipédia… Voilà, je vais faire des études Wikipédia, ça sera facile. » Ou même encore : « L’économie c’est utile, avec une maitrise d’éco je suis sûr de me faire embaucher direct dans une grand entreprise ! »
Peuchère.