Ce type d’article n’a rien à envié à ceux de la presse aux ordres de n’importe quel pouvoir. Il brode sur le fil des anecdotes des insanités de premier ordre et en aucun cas il n’ouvre ne serait-ce que sur une perspective des possibles. Fondamentalement enfantin et contraire même aux ambitions de E&R. Orienté à outrance, type islamo-révolutionnaire cher à Marc-Édouard Nabe mais sans ses hantises. Si les personnages sont des repères qui permettent de cristalliser directement les évènements ou de les cristalliser autour d’eux par procédé métaphorique, il reste que le poids réel qu’ils jouent dans l’histoire est insignifiant, compte tenu du poids de la subjectivité humaine qui se projette souvent à tort qu’à raison selon les démons (dont les idéologies font parties) qui les animent, nos inerties multiples propres à chacun et surtout selon les inerties propres aux institutions, organismes, et corps élargies qui nous ont fait et font, et dont lesquelles on cogite plus pour s’y conformer que pour les dépasser.
Ceux qui croient que l’immigration est le problème central et la présentent comme la plaie de leur système, et est né d’une génération spontané et non pas comme une conséquence de ce système qu’ils honnissent en temps difficile mais lui lèchent les bottes en temps bénit, ne sont utiles à rien qu’à répéter la bêtise ad nauseam, ce qui est commun à l’humain surtout lorsqu’il s’auréole de suprématie et de race pure en s’identifiant aux animaux de sa domestication. L’immigration est le résultat de l’économie menée par les pays occidentaux, qui a besoin de matières premières comme source d’énergie ou comme matières à transformer et surtout de bassin d’énergie humaine qui est la seule qui donne de la valeur aux choses. Et dans une compétition internationale presque sans limites, celui qui détient le plus grand bassin de l’énergie humaine de qualité, est celui qui l’emportera s’il arrive à maitriser la productivité par l’innovation technologique et autres ingrédients du type financier. Parce que cela va lui permettre de faire d’une pierre deux coups, d’une part récupérer la plus value des moins compétitifs que lui et maintenir une domination de type monopole.