Dieudonné visé par une enquête pour "apologie du terrorisme"
14 janvier 2015 09:38, par ErdovalDétermination à combattre les discours de haine et de racisme et les individus qui les portent. Soit ! Mais que n’a-t-il poursuivi Charlie Hebdo qui a exercé de façon irresponsable la liberté d’expression par un discours de haine et d’outrages répétés à l’égard de l’islam notamment. Cette haine, qu’il a déchaînée, Charlie Hebdo vient de la subir par un effet boomerang classique auquel il devait s’attendre. Tout le monde ne sait pas se battre avec des crayons ou avec des plumes. Quand on manie la violence verbale ou écrite qu’on n’attende pas, si on a un minimum de connaissance de l’être humain, à ne recevoir que des lettres de protestation ou des dessins même maladroits. Il vient d’être démontré que des dessins tels que ceux de Charlie Hebdo contiennent une violence mortifère et ont la capacité à la libérer. On aurait certainement pu éviter le massacre de Charlie Hebdo en sanctionnant ses débordements évidents. En ne poursuivant pas les excès de Charlie le gouvernement n’a donc pas agi efficacement comme il en avait les moyens pour le protéger malgré lui des conséquences de ses provocations ordurières répétées. Au contraire il avait choisi de le protéger par les armes. Il porte donc en partie la responsabilité de ce qui vient de se passer. Les déclarations de Mr Valls montrent une fois de plus qu’il ne comprend pas ce qui se passe parce qu’il est enfermé dans ce petit monde parisien des porteurs de lumières qui n’ont la capacité à éclairer que leur propre personne, que la face qu’ils nous présentent. Quant à Dieudonné il nous amuse à montrer la face cachée du système et des personnes qui le servent. La double face, celle de Charlie/Coulibaly, un seul et même personnage. Et il sait très bien que Mr Valls veut l’en empêcher par tous les moyens y compris la manipulation du droit. Il sait certainement que c’est sa mort civile que veut Mr Valls et ses coquins qui, loin de nous amuser eux, croient nous abuser avec leurs mines de respectabilité outragée. Les Tartuffes jansénistes de l’époque. Il faut souhaiter qu’à leur tour et dès que possible ils reçoivent la juste rémunération de leur vilenie et qu’ils s’en prennent plein les urnes. On est en démocratie, quand même !