Dans toute l’équipée ayant eu lieu aux (et dans) les bureaux de Charlie-Hebdo, Ahmed Merabet est, je crois, le seul policier qui ait effectivement dégainé son arme et courageusement tiré sur les frères Kouachi, avec le maigre équipement en dotation auprès des gardiens de la paix (un pistolet dont il est peu recommandé de se servir à plus de 5 m de la cible).
Ayant raté son tir, il a été fauché par une rafale, puis spécialement achevé d’une balle dans la tête par l’un des assaillants, qui a fait un long détour pour "s’occuper de lui".
Rappelons que le policier gardant Charb et payé (avec d’autres) depuis des années pour ce travail, n’a pas rempli son rôle et l’a payé de sa vie.
En récompense de son courage, Ahmed Merabet est achevé une 2ième fois par les politicards parisiens lors de ses obsèques.
Obsèques du policier assassiné : aucun ministre présent !
"Les obsèques d’Ahmed Merabet, l’un des policiers assassiné par les terroristes, ont eu lieu à Bobigny, dans la banlieue parisienne. La présence de ses collègues, de sa famille et même de Français d’origine maghrébine qui ne le connaissaient pas a été enregistrée.
Aucun ministre n’était présent lors de l’inhumation.
Ahmed Merabet n’était pas d’extrême-gauche, l’Internationale n’a pas retenti contrairement à Charb, il ne passait pas son temps à se moquer du sacré... Bref, il ne méritait aucune considération de la part de nos politiciens. Seul Charlie Hebdo mérite d’être honoré par notre classe politique."