Taux de chômage "faible" aux États-Unis : halte aux mensonges
14 février 2015 07:35, par parameshDans une économie de marché, la course au profit impose la réduction des coûts de production.
D’où l’importance d’avoir une offre supérieure à la demande en ce qui concerne le marché du travail.
L’automatisation, la robotisation, l’informatisation,la fléxibiité, la délocalisation (en un mot : ce qu’on nous vend comme un bien : la productivité du travail) suivent ce but.
le chômage n’est pas un mal mais une variable structurelle dans le couple chômage/inflation.
La courbe du chômage est inversement proportionnelle à celle de l’inflation
Ce qui amène à définir la contradiction interne et insurmontable du capitalisme : la baisse tendancielle inéluctable du profit puisque le capitalisme tend à historiquement à réduire quantitativement le coût du travail ainsi que son pourcentage dans les coûts de production.
(il est beaucoup plus difficile par exemple de diminuer le coût des matières premières dans un marché dominé par une spéculation effrénée due à une injection de monnaie scripturale incessante (les QE). or il n’y a que le travail humain qui soit réellement créateur de valeur ajoutée, valeur ajoutée qui elle même est la seule source possible pour ponctionner un profit.
ceci est la contradiction fondamentale du capitalisme, en diminuant le coût du travail on diminue ses profits, tout comme en augmentant le coût du travail on diminue aussi ses profits.
on est perdant des deux côtés.
la seule façon d’augmenter ses profits est donc augmenter ses parts de marché, la fuite en avant, la croissance obligatoire ;
ce qui nous donne : monopolisation de l’économie, colonialisme, impérialisme économique et enfin mondialisme.
or la mondialisation une fois réalisée, le problème du profit se reposera (le monde n’est pas extensible)