Marion Sigaut présente Voltaire, une imposture au service des puissants
25 février 2015 09:09, par MagnaVeritasLes arguments de Mme Sigaut sont béton : c’est vrai, c’est voltaire le mythe fondateur de la raie publique, pas son oeuvre.
La question de la distinction entre l’oeuvre et l’auteur, déjà, c’est une question typique d’homme de lettres, c’est-à.dire de type qui se pâme dans les flots verbeux d’autres lettreux. Ensuite, cette distinction ridicule est typique du mouvement parnassien, apparu bien plus tard et n’ayant aucun sens. ça accompagne complètement la destruction de la raison téléologique et l’émergence de la raison instrumentale. ça laisse entendre que la schizophrénie, si elle est littéraire, ce n’est pas grave. C’est comme proust le grand génie de la littérature sauf que personne ne dit que l’odeur de sa madeleine est celle de la pisse : oui oui, le grand proust allait boire l’urine dans les pissotières publiques. Ca avait été dit dans une vidéo relayée sur le site.
« L’art pour l’art » ! et mon cul sur la commode, ouais. C’est ça le vrai sens de cette phrase : c’est la volonté de retirer à l’art son sens. On peut ainsi complètement décontextualiser une oeuvre, produire une analyse anachronique, dans l’air du temps, etc. C’est du n’importe quoi.
Franchement, à part candide, qu’est-ce qui est lu de ce con de voltaire ? Au menu : matérialisme du petit rien (façon amélie poulain), incroyance en l’absolu, manque d’ambition, résignation, etc. le tout histoire d’éloigner le petit peuple de la puissance et de lui retirer au passage la religion. Ainsi : il laisse le gâteau aux puissants, il ne se contente vraiment que des miettes et il ne gagne pas le Royaume Invisible. C’est ça le projet de la révolution luciférienne des « porteurs de lumière ».
Moi je ne l’ai jamais blairé parce que je savais à quel point il avait été mauvais avec Rousseau, ce qui indique quand même certains traits de caractère. J’ai aussi eu la chance de ne jamais lire ses affabulations de schizoïde graphomane, je n’ai donc pas succombé à cette sale sirène.