Pourquoi nous sommes riches, et pourquoi c’est important
6 mars 2015 07:18, par Q25Ouais. Tout ça me rappelle Aristote et sa chrématistique, avec des gens attachés à la valeur d’usage du bien acheté tandis que d’autres restent attachés à l’accumulation du capital. Sur les longues périodes supérieures au siècle il faudrait, au lieu de comparer sur la base d’un volume de temps de travail, trouver des éléments plus fins. Quand le bilan d’une banque centrale a des réserves d’or au passif pour couvrir l’émission monétaire à l’actif, c’est autre chose que s’il a des dettes au passif. C’est du solide, du trébuchant. Or, a quoi cela sert-il de comparer des valeurs quand le système monétaire international s’est organisé au XXème siècle pour virtualiser la monnaie ? Pour paraphraser Tocqueville, la monnaie moderne immatérialise la valeur. Cela est devenu une monnaie de compte, conventionnelle, parce que nous venons au bout de la route de la servitude par dilution quasi infinie de la valeur or par la dette. Le taux de couverture or est à zéro. Le pouvoir que l’homme avait avec un louis d’or en poche est économiquement infiniment supérieur à celui que nous avons aujourd’hui en ayant l’équivalent euro en poche, par nature, parce qu’il avait le goût de la liberté. La démonétisation de l’or est un phénomène économique et monétaire majeur du XXè siècle au regard de l’histoire économique humaine. Ça nous fait une belle jambe aujourd’hui d’être riche en titres qui ne valent rien en soi. Et l’oeuf, on peut aller se le faire cuire. A quoi ça sert de comparer notre temps et une époque où tout le monde ou presque avait ses propres volailles et sa basse cour ? Sous les soviets on disait : "à quoi ça sert de travailler pour ce qu’on nous paye". Ils aimaient aussi la valeur travail, beaucoup, dans les camps du paradis des soviets, au Belomorkanal. Nous avec vous, qu’y diZaient, construiront l’avenir. Et les shaddocks pompaient. On est des paysans, nous dit Drac, tout à trac : merci de nous l’apprendre, et de nous faire souvenir de la source de toute richesse française depuis des lustres. Y z’avaient qu’à écouter Vauban, et on aurait fait l’économie des révolutions et des systèmes Law. A quoi ça sert de parler d’oeufs quand on vole toujours la poule, où qu’on la plume jusqu’à ce qu’elle devienne stérile ?