Le Corbusier, antisémite du mois
26 mars 2015 15:11, par ferrailleurLe Corbusier avait une vision urbaine et architecturale en parfaite concordance avec le nouvel ordre mondial. Lorsqu’il a présenté le Plan Voisin, il proposait tout simplement de raser le centre de Paris comme l’a fait Ceausescu à Bucarest. Le fameux plan, ce misérable assemblage d’immeubles cruciformes basés sur la croix gammée est l’ancêtre des villes nouvelles que nous sommes obligés de dynamiter de nos jours.
Son discours minimaliste sur l’environnement architectural de l’homme le réduisait à un robot juste capable d’aller à l’usine par l’autoroute ou la voie de chemin de fer, parallèle au canal, qui passaient au pied des immeubles cruciformes. D’immenses zones vertes coupe gorge "libéraient" des espaces verts pour les habitants. L’homme devait habiter dans ces cellules de vie toutes identiques avec un mobilier imposé et un mode de vie tracé au cordeau.
L’emploi du béton brut, niant tous les progrès des revêtements muraux qui font justement la chaleur d’un appartement ou d’une façade, ramenaient les habitants à la vie dans les grottes préhistoriques vivant à même la pierre. L’ensemble des services, crèches, cinéma, boutiques, pharmacies... installés dans un même paquebot terrestre confinaient les habitants jusqu’à la schizophrénie.
Que l’on construise ses blockhaus en Chine ou en Inde ou à Marseille, cette architecture est une insulte à l’intelligence humaine et à la diversité des ses cultures et des ses richesses architecturales. Toutes ses constructions sont hors sol, méprisant notre terre mère et présidant ainsi à la naissance de la nouvelle ère de l’homme hors sol.
Cette bouillie architecturale, inspirée par les superstructures de tankers, a cependant trouvé écho auprès des populations adeptes du nomadisme mondial. Etant donné qu’on nous propose de faire table rase du passé pour transformer les pays en hôtels, cette architecture internationale convient donc parfaitement à notre communauté organisée qui est partout chez elle.
Pour revenir à la Cité radieuse, les gens simples, doués de bon sens, l’on surnommé "la maison du fada". Ce n’est pas pour rien car cette oppression ressentie d’écrasement du locataire par ces plafonds ratatinés, ces couloirs interminables, ont relégué le nombre d’or à un nombre maléfique que plus aucun créateur ne devrait utiliser.
Le Corbusier était un sale con, pourtant on continue dans les écoles d’architecture à enfoncer ses préceptes dans le fion des étudiants comme autant de quenelles de 150.