Le gouvernement légalise la surveillance de masse
5 avril 2015 19:46, par MaxCLa surveillance n’est pas le véritablement problème, le problème est au niveau du traitement des données, de l’analyse et de l’archivage.
Inutile de dire qu’ils ne vont pas s’amuser à écouter et lire toutes les données. Ce sont des ordinateurs qui vont le faire, et c’est la le danger.
Un système expert, forme basique d’intelligence artificielle, peut permettre de faire des tris et de détecter des éléments qui vont permettre de ficher les individus sous des critères quasi similaire à ceux qu’on retrouve sur des sites de rencontre, avec certainement plus de détails et des considérations politiques et idéologiques.
La première question à se poser c’est la plus simple. Pour combien de temps ces données seront archivées, et dans quelle mesure ces données resterons sécurisées de façon à ce qu’aucun pirate informatique ne puisse y accéder (ce qui est potentiellement impossible à affirmer, les sécurités informatiques sont des passoires pour les vrais informaticiens doués).
A l’instar d’une CNIL, même si son champ d’action est limité, qui permet à tout le monde d’avoir un droit d’accès et de retrait des fichiers informatiques qui pullulent de partout. Là, c’est quasiment impossible d’imaginer qu’on puisse avoir un quelconque droit de regard.
En sommes, si le peuple accepte ça, il accepte alors d’être fiché comme un criminel pour toute sa vie, et qu’une errance de jeunesse pourra se retourner contre vous même si de votre libre arbitre vous décidez la rédemption, le changement de vie.
C’est renoncer à cette liberté fondamentale de l’homme de pouvoir se corriger seul sans que personne ne puisse savoir ce qu’on est ou a été.
Les connards qui disent, moi je n’ai rien à me reprocher et ça ne me dérange pas qu’on me surveille feraient bien de relativiser ces questions, et si ce n’est pas pour eux, pour leur enfants. Qui sait, le môme de celui qui n’a (dit-il) rien à se reprocher pourrait lui avoir des choses à se reprocher tantôt et le remerciera chaleureusement de lui avoir cédé sa liberté pour des cacahuètes.