Loi sur le renseignement : chronique d’une France momifiée
19 avril 2015 11:48, par listenerToutes les histoires de "Grandezoreilles" finissent dans des scénarios style plutôt "Panthère Rose" que "James Bond". Ce pauvre Valls qui joue à ce jeu ridicule va finir par faire rire de lui. "Le petit brun avec une chaussure couleur muraille". Il est bon à porter un imperméable à soufflet, comme dans un film.
Mais plus sérieusement, on peut rester suprêmement zen et garder le calme des vieilles troupes : depuis les années 1930, les gens un peu intelligents (de la bourgeoisie parisienne notamment et autres dilettantes fins et cultivés et suffisamment argentés pour être abonnés au téléphone), savent parfaitement que de réseau téléphonique n’offre aucune garantie de confidentialité et que téléphoner revient à être écouté. Cela n’a pas changé donc avec la communicamaniaquerie actuelle et évidemment et bien sûr avec cette connerie d’internet, instrument puissant de diffusion de la crétinerie universelle et massifiée.
Revendiquer la "liberté sur internet", c’est n’importe quoi. Nous sommes écoutés depuis la guerre de 14-18 et du temps que le réseau parisien avait encore les indicatifs en lettres : "BAB" pour "Babylone", "PAS" pour "Passy", "TRO" pour "Trocadéro". et surtout "CAM" pour "Cambronne"... On savait très bien que les "demoiselles du téléphone" étaient des indicatrices de police ! Allons ! Dès qu’on soulève un combiné téléphonique ou une machine à communiquer quelconque, on est écouté ! POINT.
Cela rappelle les protestations de certains qui prétendaient que l’obligation de mettre sa ceinture de sécurité en bagnole était une atteinte atroce à la liberté individuelle etc.. Mais, messieurs, dès qu’ont met les pieds dans un véhicule, on n’a plus AUCUNE liberté. C’est le régime administratif qui s’applique. Non le régime judiciaire. Et c’est très bien comme cela.
Donc, internet est sous régime administratif comme la circulation routière et les dates d’ouverture de la chasse ! Et alors ? Mais pourquoi cela étonne certains ?
Vous voulez que vos propos restent confidentiels ? Déplacez-vous ! Adressez-vous et parlez directement à la personne.... Ou déposez un message au concierge de l’immeuble qui le transmettra au maître d’hôtel du destinataire et qui me remettra à "Monsieur" le plus promptement possible et sans le risque de la moindre fuite (car vous savez, les maîtres d’hôtel, de nos jours, sont mauriciens ou philippins et pour la plupart analphabètes. Que voulez-vous. On est plus servis comme autrefois !)...